Date de création : 02.12.2009
Dernière mise à jour :
02.12.2009
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Ne voir de toi que tes cheveux de flammes noires tournoyantes sur la source lumineuse de mon évidence extase apportée par la vue intérieure de l’innocence.
Je parle de mes yeux,éblouis à la beauté de ton miroir.
Ne sentir de toi que ta vaporeuse odeur detubéreuse propageant dans l’air du monde,son parfum fleuri, divine essence olfactive aux senteurs de ma vie, je parle de mon odorat, enivré de ma belle lumineuse.
Ne palper de toi que ton frémissement de volupté unissant l’esprit de notre chair dans un corps spirituel.
Où la sensuelle caresse révèle notre fusion charnelle je parle du toucher dans sa ferveur à nous accoupler.
N’entendre de toi, que ta douce etprofonde mélodie,chant emportant dans le rythme de notes lointaines contrées la sonorité troublante des accords de ma belle italienne je parle de l’ouïe à l’écoute musicale de notre belle
harmonie.
Ne goûter de toi que la saveur exquise de ta tentation fruit doré à la sève assaisonnée de nos délicieux baisers dont nous dégustons avec délectation toute la rapidité je parle du gout relevé au plaisir de notre passion.
Qu’il est beau mon quotidien ourlé de ta présence, tricoté sur la fine dentelle de ta douceur sensuelle, ton aiguille, pointée sur le canevas de mon errance. Brode, de ses fils d’or, le serment d’un lien éternel. Cruelle absence, effilée dans la trame d’un souhait.
De raccommoder nos années aux plis de nos baisers, une guirlande ornée de bonheur pour mieux repriser. La douleur des amants d’avoir été longtemps séparés.
Jolie Pénélope tissant ses espoirs sur une tapisserie, maintenant,réunis, dans les mailles de notre destin au coeur d’un présent quel’on transforme en infini,continue ton ouvrage, mon coeur.
Régis